Association Rythmetisse - Vente et réparation d'instruments africains ---

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L’association rythmetisse a pour objectif de promouvoir la lutherie africaine et plus particulièrement la percussion.

Elle développe la fabrication et la réparation des instruments traditionnels, essentiellement d'Afrique de l'ouest.

Prestations

Nos prestations

Remplacement de peaux animales sur toutes les percussions
Restaurations des instruments traditionnels d'Afrique et d'ailleurs dans la limite de nos compétences
Fabrication de luths africains tels que le N'goni ou autres instruments impliquant une caisse de résonnance en calebasse ou en bois massif.
Pour tout achat d'instruments au detail ou en gros et de matériel de montage, peau corde..etc... rendez vous sur le site de l'association CEPACI : www.percussion-africaine.net

Pour donner naissance à un tambour, il existe un grand nombre de techniques ayant pour objectif de tendre une peau sur une caisse de résonnance.
Voici les exemples des principaux styles de montages :

Jembés, dunums, roulers, kas, ...

Le principe de montage de ces instruments est le suivant :
L’objectif est de pincer la peau entre deux cercles de métal dont l'un placé au dessus est muni de ponts en corde permettant de le relier par un tressage de corde à un troisième cercle fixé à la base de l'instrument afin d'intensifier la pression sur la peau.
Dans le cas des dunums le principe est le même mais comme il y a une peau a chaque extrémité de l'instrument il faut quatre cercle de métal. Il existe aussi un montage traditionnel utilisé pour les dunums comme pour les Roulers, sans cercles de métal que l'on remplace par de la corde ou autre support semi rigide et un système de couture.
Le montage d'un ka est a peu près identique a celui d'un jembé.
Toutefois le cercle du dessus est conséquemment épaissi en enroulant de la corde puis du tissus autour jusqu'à créer un boudin d'environ 4 cm de diamètre.
La tension ne se fait pas par le biais d'un tressage de la corde de tension, mais en l'enroulant deux par deux a l'aide de petites cales en bois..

Sabars, kpalongos, ...

Le montage de percussions traditionnelles tel que les sabars Sénégalais ou les kpalongos Ganéens. Pour monter la peau sur ces tambours seul des lanières en peau ou en corde et des chevilles en bois sont utilisées.
Le montage des kpalongos Ganéens se fait à l'aide de chevilles de bois qui sont enfoncées dans des trous percés en diagonale dans le fût. Des anneaux de corde relient la peau et les chevilles. Plus on enfonce les chevilles plus la tension de la peau augmente.
Le principe est à peu près le même pour le sabar Sénégalais, la tension est faite à l'aide de chevilles de bois mais elles sont introduites horizontalement dans le fût. Le système de placement des sangles de tension est quand a lui beaucoup plus complexe.
Il existe un grand nombre de tambours utilisant des montages similaires à ces deux exemples.

Autres montages couramment utilisés

Le montage des congas Cubaines est le même que celui du jembé mais la corde est remplacée par un système de tirants en métal.
Idem pour les derboukas du Maghreb, toutefois le montage traditionnel consistait à utiliser des lanières en cuir a la place de la corde de tension.
Le n’tama ou tambour aisselle est un instrument en forme de sablier monté avec une peau à chaque extrémité reliées par un grand nombre de longueurs de corde. La spécificité de cet instrument est que l'on peut changer le son, la note, en pratiquant une pression sur les cordes de tension.
Le montage des n’tamas est long et fastidieux, car en plus du système de tension impliquant de la couture sur les deux peaux, cette dernière doit être longuement travaillée, frottée, affinée afin d'obtenir le son recherché.

Le n'goni

Le n'goni est un instrument a corde de la famille des luths.
C'est l'instrument utilisé par les griots au mali, au Burkina, en guinée.
En général cet instrument est fabriqué avec une calebasse comme caisse de résonnance mais il peut aussi être monté avec un billot de bois évidé.
Le nombre de corde, la forme et la taille de la calebasse varie selon les régions.

Le bala ou balafon

Cet instrument est le xylophone africain, sa particularité est l'utilisation de calebasses comme caisse de résonnance. Ces dernières sont accordées à la lame qu'elles doivent amplifier.
Elles sont aussi percées de deux ou trois petits trous qui sont ensuite recouverts de papier ou de plastic pour obtenir un son légèrement saturé.

Horaires d'ouverture

Ouvert du mardi au samedi inclus
le matin de 10 h 30 à 13 h
l'après midi de 14 h à 19 h

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